Chambre 69

Big en a plein le cul, ça baigne toujours un peu dans son froc mais il est enfin seul dans sa chambre. Il transpire et s'essuie le front avec le revers de son tee-shirt. Il se sent... glissant. Les sucs de son épiderme forment une fine couche visqueuse sur sa graisse et si quelqu'un tentait de l'attraper il n'aurait aucune prise. Ah putain il se sent comme un gros porc aujourd’hui. Il enlève difficilement son haut, ses deux énormes seins retombent comme des bouées mal gonflées sur les bourrelés de son bide. Il se gratte la bite, coincée entre deux monticules de graisse, décidément tout colle et encore plus son prépuce. Son glant doit être un peu irrité à force de mariner dans un mélange sperme, urine, sueur. Il ressort ses doigts boudinés de l'amas de graisse et constate que cinq bons millimètres de crasse grise sont fourrés sous ses ongles.

"Behhhhh"

Il déteste avoir les ongles salles alors il les porte à sa bouche, coince sa dent sous l'ongle et fait coulisser dans l'espoir d'en enlever un maximum.

"Huuuhuuuhuuu ! Joli morceau."

Il fait rouler la petite boule de merde entre ses molaires pour la palper, les yeux en l'air, estimant le volume qu'elle représente.

"Oui ! joli morceau !"

Oh putain il est vraiment dégueulasse ! Même lui est entrain de se le dire. Depuis combien de temps ne s'est-il pas lavé ? Il ne s'en souvient plus. Il décide alors d'appuyer sur le bip d'urgence dont il dispose. Cela devrait faire sonner un des scientifiques. Il ne peut pas se débrouiller seul et une aide à domicile lui est indispensable. Aujourd'hui c'est le grand décrassage.

Bip bip bip....

Bipeur d'Isaac Lehmann
Bipeur de Linda Akassoczva

"Putain de merde ils en mettent du temps a arriver !! "

Big s'impatiente. Il tapote des doigts sur l'accoudoir tout en faisant des cercles avec son fauteuil.

"Pas la peine d'avoir des scientifiques si c'est pour qu'il se prennent des rails de "C"
dans tous les coins de couloirs. Pfffff de toutes façons, ils sont comme nous : des gens sans importances dans un Bunker !"

Ses couilles le gratte de plus en plus ! Il fourre sa main dans son froc et la re-glisse dans les replis de sa graisse. il trouve la zone qui le démange : le périnée.

*gratte*gratte*gratte*

Rappelons nous que Big reviens des toilettes et que "tout ça", baigne encore plus ou moins dans une vase terrible. Soudain son index bienfaiteur dérape sur une partie de chair particulièrement bien imbibée. Il se glisse dans son anus et trouve directement la prostate ce qui lui provoque une érection presque instantanée.

"Non de dieux de merde ?!?" S'étonne Big.

Il vient d'avoir une révélation intérieur, une explosion, un sensation incroyable : l'anus est une parti érogène pour l'homme. Mais dans le langage de Mr Big cela donne plutôt : Ouh que c'est bon d'se mettre un doigt dans le cul ! Il est surpris et agréablement même. C'est la première fois que cette mésaventure lui arrive. Il retire son doigt, le contemple un peu marron puisqu'il vient de chier y a même pas demi heure de ça. « Non de dieux il faudra que je me refasse ça dans de meilleur condition ! En attendant cette pute d'infirmière ne débarque pas ! » Et s'il avait pas à l'attendre, certain qu'il serait déjà à poil sur son fauteuil entrain de se masturber avec en prime un gros tube, quel qu'il soit, dans le cul .

Big rumine et tourne encore en rond dans sa chambre. Il frotte son doigt sur sa cuisse et le ramène de temps en temps sous son nez pour voir si ça sent toujours la merde.

Big pète maintenant depuis un bon moment. Il est frustré et flattule comme un cochon. Il a arrêté la ventilation de la chambre 69 pour se conforter dans son odeur, former un aquarium, son petit nid. Quand l'infirmière va ouvrir la porte elle va avoir un rude choc dans ses parois nasales. Héhéhéhéhé !!!! Elle avait qu'à arriver plus vite cette grognasse !

"Non de dieux de bordel de merde, c'est toujours les premières à vous dire que vous êtes dégueulasse, pis après elle rechigne toujours quand c'est le moment de vous laver..."


*PRRRRROOOOOOUUUUUUT*

"Oh le bo marron qui tâche le caleçon !!! Héhéhé"

On ne peut pas en vouloir au pauvre Mr Big qui attend son aide à domicile, de plus en plus frustré de ne pas pouvoirs partir tranquillement à la recherche de nouvelles expériences sexuelles. Puis soudain il entend un mouvement derrière la porte. Il semble que quelqu'un soit derrière, sûrement l'infirmière. Il se met derrière la porte et en lâche un gros dernier. une mine non sonore mais très odorante.

*Pffffffffffffffffffff*

"Y a quelqu'un ? Si y a quelqu'un vous pouvez entrer sans problème Huhuhuhu !!"

Linda entre, elle blêmit. L'odeur est infernale, elle en a les larmes aux yeux.

"Putain, mais tu fais exprès? Tu puais pas autant tout a l'heure!!"

Elle fonce sur le bouton afin de lancer l'aération, et allume un baton d'encens qu'elle sort de son sac.

"Qu'est-ce que je t'ai fait pour que tu sois si crade avec moi?" dit-elle tout en secouant le baton d'encens dans la pièce.

Big jubile.

"Huhuhu ! j'ai rien contre toi spécialement ! Mais j'ai besoin de faire sentir quand ça va pas ! Et là ça va pas du tout ! Je pu, je suinte et ça fait je ne sais combien de temps que j'attend pour ma douche. Manque de peau c'est sur toi que ça tombe ! Il va falloir m'astiquer à fond ma jolie, entre, sous, au pus profond de ma graisse, dans les moindre recoins sans exception. Bien, bien, je pense que tu te doutes que c'est une entreprise des plus fastidieuse. Il va falloir que tu assures un max..."

*Pfffffffffffffffffffffffff*

Un pet silencieux rajoute une odeur insupportable de plus. Un large sourire se dessine sur les lèvres du gros tas.

"je suis désolé Linda"

Elle, qui n'a pas senti l'odeur, ne comprend pas la dernière réflexion de Mr Big. Désolé de quoi ? De le laver ?

"Je ne comprend pas !" répond elle un peu surprise.

"Je suis désolé Linda" insiste Big.

Et là surprise l'odeur insupportable vient titiller les narines de la charmante femme.

"Ahhhhhhhhh, putain, t'abuses Big"

Il est plié en deux sur son fauteuil rigolant à sa blague de mauvais goût.

"C'était pour te mettre en jambe petite, les choses sérieuses vont commencer maintenant ! Déjà il va falloir que tu m'aide à me défroquer !"

Linda va avoir du travail et les fringues souillées de notre cher Mr Big ne sont qu'un petit encas avant le plat principal. Elle va en manger....de la merde !

Linda ne semble pas rire du tout.

"Big, je me suis trompée sur toi, t'es vraiment un gros connard. Cette fois je fais l'effort, la prochaine fois, tu te démerdes. Que tu crèves dans ta merde deviendra une vraie satisfaction pour moi."

Elle ne te regarde plus.

"Leve toi."

"C'est pas la peine de s'énerver petite. Allé on va faire ça à deux et je vais être gentil pour te prouver que je suis pas un mauvais bougre. Viens suis moi."

Il pousse doucement son Joystick et se dirige vers la petite salle de bain. Linda suit. Là il prend appuis sur une barre en inox fixée au mur et se soulève avec beaucoup de difficultés.

"Là ! tu vois on y arrive, ouf ouf..." Il est tout essoufflé et la transpiration recommence à suinter de tous côtés.

Il laisse tomber son futal à ses chevilles et les secoues l'une après l'autre pour s'en débarrasser complètement. Linda peut admirer les énormes jambes nues du spécimen. La graisse, la cellulite. Une seule cuisse de Big fait le double de la largeur d'épaule de Linda. Il est énorme et les plis et replis s'entremêlent dans tous les sens.

"Allez aide moi à m'enlever ce tee shirt parce que si je lâche la barre, je vais tomber comme une vieille pierre et tu pourras pas me relever."

Il n'en peu plus il souffre à cause de l'effort insurmontable qu'il est entrain d'accomplir. cela fait peut être un mois qu'il ne s'est pas levé de son siège. Il ne saurait pas dire puisque tous ont perdu la notion du temps, mais ça faisait quand même un bout de temps. Il redouble de transpiration.

Voyant que Linda hésite :

"Allé vient petite, aide moi, je vais pas te croquer !"

Linda s'approche...

"J'espère que tu as d'autres tshirt...Bouge pas surtout..."

Elle commence à découper le tissu à l'aide d'une paire de ciseaux.

"Je comprends pas pourquoi tu te laisses aller comme çà! Faudrait qu'on voit avec Isaac si ça le branche de te faire une bonne lipo... Bon c'est dangereux c'est vrai... Mais ça vaudrait peut etre le coup."

Elle se dit qu'elle est vraiment pas sortie de l'auberge et qu'elle aura surement pas le temps de s'occuper de son Pirate.

"Rassied toi... Je vais nettoyer ce que je peux accéder... et pour le reste... on verra, peut etre tu t'allongeras... tant pis on en foutra partout... On demandera à qqun de l'entretien de laver ta chambre..."

Elle met le lambeau de tshirt à la poubelle.

Big se laisse faire par Linda. Elle découpe son tee-shirt et pour lui c'est une bénédiction. Cette femme, n'importe quelle femme si près de lui…
Mais de suite la gamine commence à l'énerver en parlant de liposuccion. Quoi ? Mais non ! On n’a pas le droit de toucher à sa carapace. Sous sa graisse Big se sent au chaud, comme protéger de tous les méchants qui l'ont fait souffrir dans son enfance. Lui enlever sa graisse ? Ca serait le mettre a nu, à découvert. Mais tout ça Big ne s'en rend pas compte il trouve cela simplement stupide ! Pourquoi se dépenser... quand on va mourir seul dans un Bunker antiatomique dans lequel on a toujours vécu ?

"T T T T T T ! Linda ne te mêle pas de ma graisse ! Entre nous je ne voudrais pas que nos rapport se dégrade pour une simple histoire de poids !"

Puis le cachalot se dirige, tout en s’appuyant à la barre, sans rien dire, vers une petite baie vitrée qui sépare la salle de bain en deux. L’épiderme est comme prêt à se rompre au niveau des hanches, étiré par la graisse, à chaque fois que Big fait un petit pas. Il ouvre la vitre et Linda peut maintenant admirer une petite pièce d'environ 1.5 mètre sur 2 mètres avec de la faïence plus que crasseuse sur les murs et un carrelage fissuré par endroit sur le sol. Sur un pan de mur une douche à moitié rouillée est fixée. Il regarde Linda.

"Je me suis payé un petit aménagement spécial dans ma douche avant la rébellion ! Je n'ai plus qu'à m'allonger par terre et tu pourras faire le tour tranquille avec le jet d'eau. C'est prévu pour."

Big se baisse doucement et s'asseoir maladroitement sur ses cuissots au milieu de la pièce. Puis dans un second temps il s'allonge de tout son long. Il ressemble maintenant à une vulgaire baleine échouée au milieu d'une douche un peu trop grande. Un d’un gros pudding prêt à déguster. La graisse chuinte sur le carrelage et par endroits où les plis sont un peu ouvert on voit un liquide noir, mi sueur, mi crasse qui dégouline lentement. Ces recoins cachent surment des mines d’or pour la « petite ».

Linda est presque soulagée quand elle voit cet aménagement. Ce sera plus simple qu'elle l'espérait.

"Super ta douche Big.."

Elle retire ses chaussures et entre à son tour, pieds nus, pour attrapper la pomme de douche. Le mitigeur est à 38 degrés. Elle laisse couler l'eau vers le mur carrelé pour attendre que la température soit la bonne.

Elle insiste pas pour ce qui est du corps de BIG. Meme si elle aurait bien aimé en faire une, un jour de lipo avec assistant Isaac.

"Bon je vais commencer... Par le.. Haut."

Elle commence a suivre un protocole. Mouiller la peau, prendre le savon désinfectant qu'elle fait mousser avec ses mains protégées par le latex, puis elle rince doucement.
A genoux dans l'eau crasse et moussante.
Du haut, vers le bas... yen aura pour quelques temps oui, mais bon ce sera fait.

Elle semble concentrée...

"Huhuhu, c'est chaud !"

Big a le sourire ça faisait longtemps qu'il n'avait pas ressenti cette douce chaleur de l'eau qui coule sur sa peau. Puis Linda commence à frotter ses épaules dodues avec la mousse et des....gants en latex ?!?

"Ouch, ça pique c'est quoi ce bordel Linda, t'as mis dans gangs en latex ?! Désolé petite mais j'y suis allergique ! Pas envie de me retrouver avec une peau de homard alors si pouvais les enlever !!"

Certes Big est persuader d'être allergique au latex car quand il était petit, tellement con et inconscient, il avait essayé d'enfiler une capote sur la tête mais avait faillit s'étouffer avec. Il avait fini à l'infirmerie, et pour ne pas lui dire ce a quoi servait la capote on lui avait simplement dit qu'il ne fallait pas en toucher car il y était allergique.

Linda retire ses gants avec énergie. Ils claquent, et elle se lève pour les mettre à la poubelle. Sa blouse est trempée.

"je savais pas, que tu étais allergique."

Elle revient s'agenouiller tout à coté du visage de Big, C'est bien la peau de ses mains qui a présent lui savonne chaque recoin.

"Ca va? l'eau te convient?"

Oui maintenant c'est le doux contact de la peau blanche de la belle gothique qui le caresse. Un contact humain comme celui là, Big n'a même pas le souvenir d'en avoir eu un.Elle le masse énergiquement toujours dans le dos, là ou il y a le moins de replis crasseux.Elle est derrière lui et ne voit pas le sourire béat qu'il a sur le visage. Il plisse les yeux et pense à cette Linda qui lui frotte le dos. Puis soudain il a envie de planer un peu pendant qu'il se fait laver. Il retourne juste à demi la tête.

"T'aurais pas un truc léger à prendre histoire de planer un peu ?"

"Hmm... un truc léger... alors."

Elle lève encore, et se sèche les mains, elle fouille dans sa pochette, cachetons, poudres, injections... Elle choisit une capsule injectable.

Elle soulève alors la graisse autour du coup de Big pour piquer une veine, mais elle pousse un hurlement.

"Putain c'est quoi là dessous!!! Big!! Putain de putain de merde!!"

Elle tremble encore quand elle revient vérifier ce qui traine là dessous... elle prend une pince en métal et extirpe un tampax usagé de dessous le quadruple menton de Big.
Elle grimace vraiment, elle est à deux doigts de craquer.

"Qu'est-ce que je fous là..."

"Huhuhuhuhu, Big a un large sourire sur les lèvres. Sais pas moi !

Il prend le tampon pour l'observer méticuleusement. Le presse un peu. Le coton séché de sang craque légèrement sous ses doigts.

"Vraiment c'est la première fois que je vois ce genre de truc, je sais pas à quoi ça sert et toi ? "

Il le jette négligemment dans la salle d'eau. Big c'est très bien ce que c'est et se paye bien sa tête. Mais en fait il ne peut surtout pas lui dire qu'un jour, il avait fouinée une poubelle de toilette commune, dans le Bunker. Que encore frais il avait voulu le renifler pour sentir l'odeur d'une femme.... Comment dire... de…de… l'intérieur d'une femme ! Enfin toujours est-il que le malheureux tampon lui avait glissé des doigts pour se glisser dans son sextuple menton.

"C'est cette saloperie qui me grattait depuis un bon moment ?! Putain je te remercie Linda, j'arrivais pas à l'attraper là où il était. Allé fais pas la gueule, injectes moi plutôt cette merde et continuons le programme de lavage."

Linda en profite pour bien nettoyer en dessous l'enorme bourlet de chair...

"Quelle merde que tu sois allergique au latex.. J'espere que je vais pas trouver un nid de morpion..."

Elle récupère la capsule et l'injecte sur la peau propre mais abimée du repli du cou. Un petit bruit s'en suit.

"Allons... la suite... faudrait meme te faire un traitement contre les champignons.. on aura jamais le temps, c'est dommage." dit-elle en voyant l'état de la peau recouverte par les bourlets.

Linda entend soudain l'annonce de Ziggy, il a l'air pétard, il a l'air d'aller mieux aussi.

"Big.. Ziggy veut te voir. T'as fait une connerie? Attend je te rince et sèche...Tu peux te lever?"

Elle s'active sur la mousse qui s'insinue dans les replis. Puis court chercher une grande serviette éponge et essuie Big comme elle peut.

Big roule comme une vulgaire boule jusqu'à son siège laissant apparaître très rapidement toutes ses parties intimes qui sont les replis de se bourrelés.

"On..on... habilite pas une baleine Linda....

Séché mais à poil sur son siège Big commence à partir sur son fauteuil. Le Joystick c'est pratique, même défoncé Big a assez de neurones en service pour conduire. Par contre, pour ce qui est de repérer son chemin c'est une autre affaire. Linda le voit s'en aller et sait très bien que cela ne sert à rien de lui parler quand il est dans un état comme ça. Elle lui jette un drap quand il passe devant elle puis le voit s'effacer dans l'encadrement de la porte.

*vvvvvvvvvvvv*

Les moteurs s'éloignent doucement raisonnant d'ans les profondeurs du Bunker.

La salle du Dirigeant

Linda se retrouve seule dans ce chantier, mouillée jusqu'à la taille dans sa blouse blanche. Elle commence à tout ranger et met son sac sur le dos. Elle a encore plein de trucs faire... Elle soupire, elle a eu chaud.



Couloirs