Le squat

Citoyen de l'abri 6 Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 17/10/2006

L’atmosphère des couloirs est si particulière…
L'éclairage fonctionne par intermittence, et même lorsque celui ci daigne faire de son mieux, on n’y voit pas à plus de 5 mètres par endroit. Le tracé de l’étage mêle long couloirs obscures et petites allées sans issus. Un véritable labyrinthe, dans lequel même avec un plan, se repérer est un véritable défit. Les couloirs mènent le plus souvent à des impasses, des amas de tuyauterie, ou à un tas de déchets en décomposition. Et cela dans le meilleur des cas…
Le bruit lourd des palles des ventilateurs revient à un intervalle péniblement régulier. Il peut à lui seul vous rendre dingue. Il vous courbe sans cesse en vous rappelant la monotonie et la répétitivité de la vie dans l’abri. Ironie du sort pour un appareil visant à vous permettre de mieux respirer. Ici le souffle émane du plafond et projette sur vous un air tiède et désagréable, un air étouffant recyclé à l’identique depuis tant d’années…
Part ailleurs, la ventilation ne peut pas à elle seule masquer l’odeur de moisissure fermement agrippée à chaque couloir, à chaque mur, à chaque millimètre d’acier.
Tout ici semble étrange, instable.. Il arrive qu’un silence de mort imperturbable laisse place à un vacarme assourdissent, des alarmes ou des échos lointains d’annonces vocales. Parfois même, les bruits qu’on peut entendre ici paraissent irréels.. Des cris, des gémissements.. On les entend ramper, on les entend… Ou peut-être est ce nôtre imagination ?...

Les recoins sombre de ces allées réservent bien des surprises..

Affalé sur le sol glacial, entre des plaques de grillage et un entremêlement de tuyaux, un homme..
Il dors à même le sol, maladroitement recouvert d'une couverture et de divers détritus.. Autour de lui c’est un sacré foutoire, une trousse à outils renversée, des bibelots sans grande valeurs, les restes d’un menu « Mac chiken » de synthèse…
Le tout ressemble comme deux gouttes d’eau à ce qui pourrait être une scène de crime. En d’autre temps, pareil représentation aurait fait bander le talentueux inspecteur Derrick.. Pourtant, l’homme qui trône au milieu de ce bordel est bien vivant..

Bienvenue chez Tarek

Les couloirs et la ventilation. Que de lieux sombres hantés depuis plusieurs générations par les survivants d'une humanité en péril, et autre chose...

Tarek, mieux que les autres, sait qu'il ne fait pas bon fréquenter ces couloirs sans un minimum de précautions. Mais il sait aussi que tout compte fait il préfère y dormir qu'en compagnie des autres hommes, dans les piaules.

"Ca" a peur de lui, au moins. "Ca" ne se montre pas directement.

Le générateur devant etre ménagé, on eclaire les couloirs avec une minuterie. Quand la lumiere est eteinte il est tres facile de s'y glisser sans etre vu, Tarek l'a deja fait.
Souvent des rations qu'il avait caché un peu partout avaient été chapardées. Il aurait bien mis ca sur le compte d'un autre junkie comme lui, apres tout il n'etait pas forcement le seul... Mais voila: la bouffe etait chapardée, jamais la dope.

Tarek frissone. Un bruit métalique s'est fait entendre au loin dans les recoins. Il jurerait avoir aussi percu un feulement... mais comment savoir, avec le bourdonnement du générateur et le bruit de l'air conditionné?

Et puis toujours cette sale sensation d'etre épié...

L'infirmerie Le squat Icon_ar2

Linda passe dans les couloirs de l'étage. Sa petite manie depuis un moment, c'est de passer près de l'endroit ou squatte un mec. Elle sait pas depuis combien de temps il est là, ni qui il est. Mais elle passe juste. Juste histoire de sentir s'il a commencé à se décomposer. Elle ne s'approche pas bien sur. On sait jamais.

Cette fois, tout va bien encore, pas d'odeur de mort... du moins pas dans ce coin là.

Important de traquer les cadavres...

Salle de maintenance Le squat Icon_ar2

la salle multimedia Le squat Icon_ar2

Tarek eut encore du mal à dormir, la ventilation faisait vraiment un bruit bizarre cette fois ci.

Comme si on trainait quelque chose dans les conduits.

Citoyen de l'abri 6 Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 17/10/2006

Un flux malsain plane autour de Tarek, inconsciemment il l'a senti. Son sommeil est de plus en plus agité, l'homme se tourne dans un sens puis dans l'autre frénétiquement. Il transpire à grosses gouttes et il fronce ponctuellement les sourcils.

Soudain, un bruit strident au dessus de lui déchire le calme ambiant, comme un crissement contre la paroi en métal. Ce bruit vient perturber celui des palles des ventilateurs, mais provient semble t'il du même endroit. S'en suivent des frottements irréguliers.. Quelqu’un se ballade dans le conduit d’aération.. Ou quelque chose...

Tarek s'éveil en sursaut et lâche un petit cri... Il est hystérique, il donne des coups dans le vide et répète un charabia incohérent :

« NOOON, je … c’est pas moi, NON.. Lâchez moi !! Je ne l’ai pas.. Laissez moi tranquille.. Non, LACHEZ MOI !! »

Se rendant compte qu’il est seul à troubler le silence des lieux, l’homme retrouve soudainement son calme. Il reste immobile et se met à scruter dans l’obscurité, il semble imperturbable. L’habituel son des palles accompagne sa réflexion et le rassure. N’était-ce qu’un mauvais rêve ?

Pourtant, quelque chose est anormale, Tarek ne se sent pas seul, il y a comme une présence, un intrus. Il n’est pas à l’aise, sa tension monte et son rythme cardiaque s’accélère.

Le bruit reprend brusquement, un frottement lourd juste au dessus de lui.

Tarek se lève d’un bond, il se rue vers l’autre extrémité du mur. Mais dans la précipitation il perd l’équilibre et s'écroule au sol. Il continu tant bien que mal sa course à quatre pattes jusqu’au mur opposé, quelques mètres plus loin..

Le frottement s'interrompt à nouveau...

Le sang de Tarek n’a fait qu’un tour, son front est en sueur et il tremble de tous ses membres. Le junkie est paralysé, après un bref instant il trouve malgré tout le courage de lever lentement la tête en direction du conduit de ventilation.

Qu’est ce qui peut bien se trouver la dedans ?? Tarek préférait ne pas le savoir…

Tout en gardant un œil sur le conduit et retenant son souffle l’homme tend une main tremblante et moite en direction de l’endroit qu’il avait quitté précipitamment. Sa grosse clef à mollette, si seulement il pouvait l’atteindre…

C'est fait, le contact dur du metal dans sa paume le rassenere. Avec ca, n'importe quoi peut venir, il le recevra bien.

Un temps il reste à attendre, accrouppit dans son metre carré de territoire, puis il realise qu'il ne peut pas se rendormir comme ca: il lui faut aller jeter un coup d'oeil dans le conduit, se prouver qu'il n'y a rien la dedans.

A pas de loup, il s'approche, la clef à molette levée. Le voila sous la grille, il attend un peu, rassemble son courage pour aller y voir, se persuader que ce conduit de merde est vide et qu'il peut dormir.

Quelque chose goute de la grille sur son visage, Jarek tressaille. Il recupere les quelques gouttes de liquide sur son front avec ses doigts et, circonspect, renifle le fluide: c'est du sang.

(HRP: désolé d'avoir fait agir Tarek, c'etait pour le plaisir de placer un effet gore ^^)

Citoyen de l'abri 6 Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 15/10/2006

l'infirmerie

- c'est du sang! c'est du sang! c'est du sang!!!!!

s'écris une gamine en sautillant et en riant....

elle regarde le conduit, sautille pour tenter de voir de plus pret, puis se tournant vers Tarek, arretant soudainement de sourire...

porte moi! porte moi je veux voir!

Citoyen de l'abri 6 Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 17/10/2006

L'homme a du mal à détourner le regard du liquide récupéré sur ses doigts. Il semble fasciné par cette couleur pourpre qui tâche sa peau livide. En vérité il est un peu abasourdit par la nature de ce qu'il vient de recevoir sur le front.
Non pas que la vue du sang l'effraye, non, ce liquide rouge au goût légèrement salé, Tarek le connaît bien. D'ailleurs, tout habitant de l'abri y est tôt ou tard confronté, parfois dans la douleur, parfois dans sa propre douleur.

C'est la peur au ventre que Tarek approche à nouveau la tête du conduit pour tenter de déterminer l'origine de sa macabre découverte. Il est très concentré et il plisse légèrement les yeux afin d'apercevoir quelque chose à travers le grillage. Il parvient presque à percer l'obscurité lorsque les cris hystériques d'une fillette le fond sursauter.

"Du sang ! C'est du sang !! Porte moi je veux voir !"

Tarek se détourne de son enquête pour s'adresser à la jeune fille.

Ce doit être un rat qui s'est fait broyé par les palles du ventilateur. Oui c'est ça, il s'agit d'un rat. Aller maintenant tire toi de là...

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(HRP : Je suis abscent jusqu'à lundi, vraiment désolé, je vous répondrai à ce moment là. Pour "la chose" : Si tu as un bon feeling sur une action, pour moi pas de problème à ce que tu interviennes un peu sur le comportement de Tarek.)

Citoyen de l'abri 6 Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 15/10/2006

ratigrou!

ratigrou!

'est un nouveau ratigrou! donne le moi donne le moi!!!

la gamine a l'air vraiment serieuse, quelque chose ne va pas bien chez elle, elle agit comme si ce rat devait être vitale pour elle.
ennervée, elle agrippe la jambe de tarek et se met a mordre.

donne le moi...gnnnnnnnn.....

Chambre 69 Le squat Icon_ar2

Linda repasse par le couloir ou elle sait qu'un homme dort toujours, elle entend des voix. Elle s'approche assez doucement, et voit la petite mordre la jambe d'un homme. L'endroit ou dort l'homme est vide cette fois.

Elle s'arrete un moment. Puis continue son chemin...

Le squat Icon_ar2

salle Multimédia

l'infirmerie

L'ignoble surgit dans le couloir, sa batte cloutée dans la main droite, sa main gauche encore appuyée sur sa fesse brûlée. C'est la pleine effervescence ici, une gamine reste accrochée par les dents à la jambe d'une sorte de clochards, pendant que celui-ci tente vainement de se débarasser de la petite peste.

Le capitaine se traine jusqu'à eux, semi délirant, semblant suivre des traces au sol.

"BEEuuuUuuUrPs ! 'Culé ! C't'ici qu'le bâtard m'a trainé... Doit rester un bout d'cul..."

D'aucuns pourraient se demander ce que cherche l'ivrogne magnifique, ce que signifient ses étranges paroles: c'est bien simple, l'infâme est a la recherche de son morceau de fesse manquant. Avisant les deux curieux personnages, à savoir la gamine et l'homme aux dreds locks, il gueule dans leur direction en brandissant l'arme volée au doberman qu'il avait tué:

"J'te... J'te préviens Jim ! Tu vas rendre tout d'suite sa fesse à ton vieux copain Long John ! BEUUuuuUrgh... Si... Sinon ça va chier des bulles !"

Citoyen de l'abri 6 Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 15/10/2006

la gamine se detache immediatement de la jambe de sa victime. elle regarde fixement le pseudo pirate...elle cherche quelque chose. cette histoire de fesses manquante semble la fasciner, elle fixe le derriere du drole de monsieur avant de demander comme une gentille petite fille bien élévée,

- dit monsieur, tu veux bien me montrer s'il te plaiiit?

Bon Dieu, c'est qui celle là? Sans doute cette crapule de Ben Gun... Il croyait l'avoir abandonné sur cette île il y'a longtemps, quand il était encore le quartier maitre de Flint... Ah merde non, il s'embrouille, il confond avec le bouquin... Ce connard de toubib lui à vraiment fait inhaler n'importe quoi... C'est bon à savoir, on peut se shooter gratuit à l'infirmerie.

"T'veux pas plutôt qu'j'te montre ma grosse bi..."

L'Affreux s'interrompt, ça gamberge sévère dans sa tête... C'est pas Ben Gun, c'est la gamine de l'infirmerie, elle vient sûrement se faire lire l'ïle au trésor.

"Pas l'temps pour les lectures ma greluche... BEURPS !! L'vieux Burnes a des trucs à récupérer... Mais s'tu m'aides, j'te montrerais un... un TRESOOOOR... Guhuhuhhahhahahaahahahaaa !!!"

Le cul toujours ensanglanté, l'immonde passe devant la gamine, et jette un oeil dans les conduits de tuyauterie tout aussi ensanglantés que sa pauvre fesse trouée... Il ne sait pas comment ni pourquoi, mais un morceau de sa fesse est passée là dedans. Comme un fou, l'Ignoble commence à cogner contre les murs et les conduits, sans même savoir s'il y'a quelqu'un dans ces dédales métalliques, sans se douter de l'existence de la Chose.

*BANG BANG BANG BANG*

"JE VAIS TE CREVER BATARD !!! JE VAIS TE CREVER !!! J'te préviens Jim, ton vieux copain Long John commence à y voir rouge..."

*BANG BANG BANG*

Le "capitaine" cogne frénétiquement, ne s'occupant plus de rien autour de lui, gueulant de plus belle... Il va ameuter tout le bunker ce con là...

Dans son antre, la chose savoure ce morceau de bidoche trouvé par terre dans les couloirs. Elle a du le disputer à des rats qui le voulaient. Elle a pu les prendre aussi, ils sont la, coagulés avec les restes de Methy pour plus tard.

La chose note dans un coin de sa tete: "penser à laisser trainer des bouts de bidoche pour attirer le dejeuner".

Le corps trouvé dans la salle multimedia avait un arriere gout certes. Mais ce morceau trouvé dans les couloirs à lui un fort parfum de boucane et de faisandé, la chose n'a jamais rien gouté de si etrange et en meme temps de si bon. Nul doute qu'il doit y avoir des restes de cette bete quelque part. Nul doute qu'elle saura mettre la main dessus.

...

Du bruit ! Du vacarme ! On la cherche! On la traque! Peut etre les semblables de la bete qu'elle a mangé, ils veulent la jeter au recycleur, comme les autres cadavres.

Pitoyables etres, ils peuvent bien chercher! Ils ne retrouveront pas tous les morceaux de leur camarade, la chose les a trop bien caché. Meme si tout ces humains si differents d'elle et si nombreux lui font peur, la chose se rejouit. Ils sont bien trop betes pour la retrouver.

Elle se terre un peu plus loin dans les profondeurs secretes du bunker.

Citoyen de l'abri 6 Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 15/10/2006

la gamine regarde fixement le conduit. a l'interieur, des rats, des rats qu'elle pourrais tuer et torturer et en faire des ratigrou.... elle attendait ça avec impatience.
quelque chose était dedans d'aprés les reactions des hommes autour d'elle....et ce n'était pas ratigrou! elle aurait voulu se glisser dans ce conduit pour aller voir mais elle était trop petite.... elle resta là la tête en l'air a regarder fixement l'origine des gouttes de sang...quelque chose la haut, quelque chose qui n'avait rien a voir avec tous ces cretins de tox......un peu comme elle......étrange.....

amis ou enemis?

Le capitaine continue de cogner dur contre les parois et dans le trou béant menant au dédale des conduits; quand il entend la gamine murmurer. Croyant qu'elle s'adresse à lui, l'Infâme s'arrête un moment de frapper pour se tourner vers elle, arborant sa pire trogne des mauvais jours:

"MAIS BIEN SÛR QU'C'EST UN ENNEMI P'TITE PETASSE !!"

Puis une idée lui traverse l'esprit, son visage se radoucit, il sourit à la gamine et lui parle plus calmement maintenant...

"Huhuhuhu... Hem... Le vieux capitaine Burni est un peu sur les nerfs en ce moment mon p'tit bouchon, guhuuhuhu... Dis moi, ça t'ferait plaisir d'faire plaisir à ton vieux copain Burni?"

L'Immonde crapule sourit de toutes ses dents, lui ne pourrait pas se glisser dans ces conduits à la recherche de sa fesse, mais la gamine, elle...

"Guhuuhuhuuu... Tu veux qu'on joue à un jeu rigolo? Ca s'appele: rapporte la barbaque au capitaine Burnichoux, ton nouveau meilleur copain... Guahahahahahaa... Comme j'te l'dit, ton vieux copain Burni te prend sur ses épaules, tu rentres là d'dans, et tu vas chercher la viande..."

Puis pour être sûr de convaincre la gamine:

"Ca doit êt' plein de ratigrous qu'attendent rien qu'à voir une nouvelle copine arriver, là bas dedans... Hmm n'est-ce paaaas? Guhuhuhahahaa..."

Citoyen de l'abri 6 Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 15/10/2006

le visage de la petite s'éclaire, comment a t il fait pour lire dans ses pensées? bref, elle regarda le consuit tout noir, l'envi de s'y glisser la tenaillais mais elle avait pris l'habitude de ne rien faire gratuitement...

- j'ai quoi en echange?

Bon Dieu, voila que la gamine se met à marchander maintenant? Foi de capitaine B, il va falloir la jouer fine... Comment on marchande avec les gosses déjà? On lui a appris ça à l'académie des pirates? Quel con... Il y est jamais allé à l'académie des pirates... Oh hé, tout le monde n'est pas obligé de le savoir. Se penchant d'un air bienveillant sur la fillette:

"Si t'y vas tu évites de te prendre une mandale dans ta gueule de sale petite peste..."

Citoyen de l'abri 6 Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 15/10/2006

la petite regarda le débris avec dédain. ce genre de bonhomme ne lui faisait pas peur. que pouvait il lui faire? la frapper? deja fait. la violer? deja fait. la tuer? pourquoi pas....

mais bon. de toute façon ele voulait y aller donc autant de pas faire de vague.
elle cracha a la figure du bonhomme

- porte moi!

*VLANG !!*

La grosse main velue du capitaine s'abat sur la joue de la gamine; l'Ignoble à toutefois pris garde à ne pas lui décrocher la tête de sa mandale. Maintenant, il attrape la gamine qu'il dépose sur ses épaules, et place devant le conduit.

"Et ben et ben et ben, les leçons de politude mises à part, allooons y princesse ! BEURPS ! Fonce..."

Petite peste... Ca serait pas une gamine (et surtout il aurait pas besoin d'elle), il lui aurait applatit le crâne à coups de gourdin clouté, mais bon... Il se sent toutefois coupable d'envoyer la gamine comme ça, a la recherche d'une fesse, sans lui donner plus d'informations, aussi va t il l'éclairer, afin de l'aider dans cette quête:

"Ah j'oubliais Jimbo, tu t'demandes surement comment tu vas r'connaitre l'bout d'fesse de ton vieux copain Burni... Ce s'ra l'bout d'barbaque qui pue le plus... Guhuhhuhahahahahaha..."

Infirmerie

Big traverse le couloir pour se diriger vers la salle du dirigeant où doit être encore la belle Linda. Il se sent fort avec son nouveau Flingue que lui a filé le docteur. Ah oui, ça le fait bien bander d'avoir une pétoire comme celle-ci entre les mains.

"Qui c'est le maître là ?!!"

Il pointe son gun sur un interlocuteur invisible se trouvant apparemment devant lui. Il prend la plus grosse tête de méchant qu'il pourrait avoir en fronçant les sourcils.

"Hein qui c'est le plus fort ? Tapette !"

Il s'imagine dans l'esprit d'un gros loubard.

"Ouai c'est ça ! On fait moins le malin ! Hein ? Enculé va ! Hep hep hep ! Les autres là ! Eloignez vous un peu de là, faudrait pas que le gros Big vous fasses mal hein ?"

Il fait des gestes avec son arme en s'adressant à quelques personnes imaginaire autour de lui.
Il arrive à une intersection et cesse de faire du bruit. Le fauteuil s'arrête et les bourrelés de graisse qui étaient lancés dans leur course, sont retenu par la peau du gros, se remettant comme un espèce de flan dans leur position initiale. Il a cru entendre le capitaine hurler dans le couloir de droite et c'est justement par là qu'il doit passer. Oh putain ! Big cafouille un peu avec le pistolet, manquant de le faire tomber là où il n'aurait pu le ramasser. Ouf. Il le range derrière ses fesses en ayant pris la précaution de mettre la sécurité. Hors de question de se le faire réquisitionner par se foutu pirate !! Il passe la tête et voit un peu la scène. Trois personnes. Il se lance dans le couloir infini, tranquillement, l'air de rien, et passe près du groupe. Le capitaine est entrain d'engueuler royalement une petite fille. Il fait mine de ne pas faire attention et continu sa route. Ce n'est pas le moment de traîner, Linda a peut être besoin de lui. Si le capitaine Spencer avait fait attention a Big quand il est passé il aurait pu remarqué une petite bosse sur son drap d’empereur, au niveau de l’entrecuisse. Big a en effet la gaule : c’est le canon du pistolet qui lui est rentré dans le cul. Cette fois ci la chose ne lui est pas inconnue et il apprécie tranquillement l’effet du doux métal qui lui frotte la prostate.

Le squat Icon_arr

Salle du dirigeant

Citoyen de l'abri 6 Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 15/10/2006

la gamine, encore souflée par la baffe du capitaine, reprend ses esprits. en deux temps trois mouèvements, elle est dans le conduit. a quattre pattes, ses mains touchent une sorte de poisse odorante. cette odeur elle la connait, c'est pas l'odeur de Mlle Gnougnou mais elle l'a deja senti, ele arrive pas a se souvenir où.

elle ne vot rien, le conduit est tout noir, elle n'entend que le capitaine gueulé et la pousser encore plus.

Clarisse tente de bouger, le conduit est étroit. cgacun de ses mouvements fait un bruit monumentale.

soudain elle s'arrete...regarde quelque chose, sent quelque chose qui est la....en face d'elle....

Sa tête a heurté une excroissance molle accroché à la paroi superieure du conduit. C'est poisseux et de la taille d'un rat à peu pres. Peut etre plus petit. Dans la penombre, Clarisse a du mal à voir ce que c'est, mais ca sent la mort un peu comme le cadavre de sa mere.

Excitée par la decouverte, Clarisse jette tout de meme un regard en arriere: l'ouverture lumineuse du conduit est toute petite, et bien eloignée. N'ecoutant que sa curiosité, elle continue son exploration à 4 pattes.

Dans son repere, la chose a percu l'irruption de l'enfant. Elle est dubitative, car ce cas ne s'etait jamais produit. Quekque part au dela de ces murs, l'esprit de la petite fille est perceptible, bien plus forte que celle des rats. La chose ressent son excitation, sa peur aussi un peu. Que faire ?

La chose sait peu de chose sur ses voisins, mais elle sait au mois cela, la tenebre n'est pas leur milieu, ils ont besoin de lumiere. Mais elle, elle sait s'en passer, ses perceptions sont bien moins grossieres que celles de ces etres.

Elle etudie les contours de l'endroit ou elle se trouve, un echangeur entre les diferentes parts du systeme de ventilation ou elle s'est etablie il y a plusieurs années. La cavité est assez haute, un humain pourrait y tenir presque debout, et en haut un enorme ventilateur tourne lentement, et gere les echanges d'air filtré en provenance de la surface. La chose ne monte pas la haut car c'est rempli de poisons coincés dans les filtres auto-nettoyants, mais elle à appris a se hisser au dessus du ventilo sans se prendre dans ses pales.

Elle y grimpe. La voici invisible aux yeux des humains. Ces depots de bave coagulante et ses gardes mangers sont impossibles à cacher, mais au moins la voila embusquée. Sans bruit, elle attend.

Citoyen de l'abri 6 Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 15/10/2006

dans son expedition, Clarisse s'arrete. elle est fatiguée. elle 'a encore rien trouvé et la peur commence a la paralysée.
soudain, un bruit, un mouvement. tendant sa main dans la pénombre, elle sent une fourrure poilue. atrapant cette peau elle sent une horrible morsure. elle atrape le corps vivace de son agresseur et lui tord le cou. un coinnement se fait entendre. le rejetant loin derriere elle, elle hurle a Spencer

- garde le moi pour plus tard!

le cadavre du rat glisse dans le conduit et tombe sur la tête du pirate.

Salle su dirigeant

Maintenant il n'y a plus que Lisa, Big et Payne dans les couloirs sombre du deuxième étage. Paris est finalement rester avec Linda, pour on ne sait qu'elle raison. Ils approchent du squat où traîne le capitaine. Big ne peut vraiment pas caller le pistolet sous ses fesses cette fois-ci ! Il est en présence de Mlle Tarek, et ça le ferait vraiment pas. On peut à la limite sortir un flingue de son cul devant une femme mais sûrement pas le rentrer ! De plus il a toujours penser que cette femme avait un lien de parenté avec ce junki de tarek. Et justement il vont passer devant son domicile alors faudrait pas faire le con. Mais Big pense à tord...
Il progresse dans le couloir. Le flingue du gros est donc callé dans un de ses bourrelés de graisse. Il aperçoit le capitaine Burnes au loin toujours entrain de s'afférer autour de ce conduis d'aération, mais la petite n'est plus là !