Une araignée au plafond

Se retournant vers Linda, Herman s'aperçoit qu'il est mis en joue par la jeune femme. Il s'efforce de sourire en tendant sa main vers l'arme.

"... Arrête tes conneries mon ange... Tu vois pas que je viens de te sauver la vie? C'est comme ça que tu me remercies? Tu vois ce que ça donne hein... Décidément... Tu discutes, tu discutes, tu cherches à embrouiller les gens, tu gonfles le pauvre Big avec sa truco-suçage, et à cause de toi des gens sont blessés... Tu voudrais pas en rajouter non?"

Le barbier prend alors Big a parti:

"... Tu vois Big, fais du bien à Bertrand, il te le rend en chiant... C'est bien connu..."

Puis à nouveau à Linda:

"... Si tu te calmais maintenant, que tu me donnais cette arme, et qu'on prenait tous nos médicaments, tu crois pas que ça serait mieux? Tu crois pas que t'en as déjà assez fait?"

Big regarde Linda sévèrement.

"Linda ! La liposuccion Linda ! Si tu veux ta lipo, laisse tranquille notre ami Herman, elle n'a eu que ce qu'elle méritait."

Linda garde un air assez sérieux. Elle vous regarde tous les deux, elle est a bonne distance.

"Big, tu te rends compte quand meme que tu viens de te servir de ton flingue pour encore remplir les lits de l'infirmerie. Autant de lits remplis que d'attente pour ta liposucion. Et donc d'attente pour l'explosif. C'est pas super pour Isaac et moi, vous nous surchargez de travail. Ras le cul de devoir soigner les conneries des autres. On ferait mieux de tous vous laisser crever dans votre sang ouais. Dès que vous avez une armes, vous savez plus vous tenir. De vrais gosses! Putain, j'ai envie de pioncer moi, et j'en ai meme pas le temps avec toutes vos conneries!"

Elle commence à sentir la moutarde monter au nez.

"VOUS ME FAITES CHIER! Big rends moi ton arme, et on se casse! Je vais vous filer du plastic, et vous ferez exploser ce que vous voulez, mais surtout ne venez plus jamais m'emmerder! Et big, oublie les douches! Je ne viendrai pas une fois de plus!"

Elle se tourne vers Big, visiblement à bout de nerf.

"Putain, tu sais comment c'est chiant a reparer un genou!!? NOn tu sais pas, parce qu'à part te branler devant tes films de cul, tu t'interesses a rien d'autres qu'à tes petits plaisirs personnels! Tu ne penses pas à moi qui en chie à te laver, pas à Isaac qui va devoir passer plusieurs heures pour soigner Lisa! BORDEL DE MERDE! Vous m'avez brouté là."

Elle inspire profondément.

"Je crois que j'ai mes règles en plus."

Herman sourit, amusé par le pétage de plomb de l'infirmière. Taquin, il entame une moue de gamin qui regrette, en baissant la tête et en regardant ses pieds. D'une voix plaintive il s'adresse à Linda:

"On est désoléééés Lindaaaa... On recommenceraaa pluuuus... Je vais prendre quelques donuts et les amener à Lisa, en allant voir comment elle se remet de ses blessures... Ouuh que je regrette..."

Joignant le geste a la parole, sans décoller les yeux de ses pieds, le barbier se baisse, attrape un donuts a portée de main, et se relève. Puis il redresse la tête et s'avance vers Linda, le gâteau dans la main gauche, la main droite tendue vers l'arme.

"... Maintenant qu'on est tous calmés, donne moi ton arme avant de blesser quelqu'un d'autre... Tu es sur les nerfs, je comprend, tu as déjà fait une bavure et Isaac serait déçu s'il apprenait ça, mais y'a pas de raison que ce qui s'est passé ici sorte de ses murs... Ca restera entre nous... Allez arrête de faire l'enfant maintenant, Linda, donne moi cette arme s'il te plait."

Le demeuré sourit d'un air bienveillant a l'infirmière, la douceur dans son regard, et le gâteau dans sa main gauche contrastent terriblement avec l'acte qu'il vient de commettre. Bah... Y'en à c'est des lunatiques, c'est tout...

"Herman!! Bouge plus!!"

Elle retire la sécurité.

Big hausse les épaules. Quoi plus de douche ? Pas grave ! Mais par contre il est hors de question qu'il rende son flingue. A ça non parce que son flingue c'est sa puissance et c'est grâce à lui que toutes ces femmes tournent atour de son fauteuil.

"Va crever Linda ! Je te passerai pas mon flingue ! C'est Isaac qui me l'a filé, donné c'est donné reprendre c'est volé. Et puis d'abord je vois pas ce que j'ai fait de mal. C'était qu'une sale pute Lisa et dommage j'ai mal visé, je l'ai pas tué."

"Je ne pense qu'à mes petits plaisirs personnels ?"

Il fait une imitation pathétique de Linda quelques secondes plus tôt.

"Je pense qu'à me branler devant mes films de cul. Est ce que tu t'es déjà demandais ce que je ressentais ? Moi Big ? Vous êtes tous égoïste, et vous ne savez que vous regarder le nombril. Tu crois que c'est facile d'être un gros tas ? Tu crois que j'ai pas de sentiments ? Je... Et puis vas chier !"

Les paroles qu’a prononcé Linda sont intolérables pour les oreilles de Big. Cette créature qu'il trouve si belle, si sympathique qui est entrain de le voir comme tous les autres l'on toujours vu. Noooooooooon ! Il avait pourtant cru que c'était une fille généreuse qui allait au delà des apparences, mais apparemment personne ne sait surmonter le paraître.

Linda en peut plus, ses mains tremblent. La fatigue est trop grande pour supporter cette situation.

"Bon he bien, tuez tout le monde, vous resterez seuls. Allez, Big, tue moi. Et puis tuez les putes, et les gens qui veulent pas vous permettre de faire sauter l'abri. Allez y amusez vous."

Linda range son arme rapidement et attend.

l'infirmerie

Walker est entré dans la cafeteria attiré ici par le coup de feu. Il a croisé Lisa en cours de route avec sa balle dans le genoux, le voila prevenu sur le genre de chose qui peuvent se passer. Prudement il se campe pas loin du couvert rassurant d'une distributeuse automatique de boisson.

Lisa et le barbier semblent en grande discussion, mais ce qui inquiete le plus notre cowboy, c'est Big et son flingue, qu'il pointe un peu penché sur le coté facon Gangsta Rapper de la Old School. Tout cela ne le rassure pas plus que ca, et il sent bien que l'ordre ne regne pas dans cette cafeteria.

Je viens de voir Lisa, Big, c'est toi qui lui a pété le genoux ? Je ne conteste pas ton droit à l'auto defense, mais j'aimerai bien savoir ce que vous foutez la.

Vu l'etat d'excitation du gros, Texas est bien content d'avoir un couvert pas loin. Mais on en sera peut etre pas reduit à une nouvelle fusillade si on la joue "cool comme un cowboy".

Herman se rapprochait de Linda, quand il entend la voix du Texan, qu'il à déjà entendue dans l'infirmerie alors qu'il cherchait des médicaments...

"Encore du monde??? Qu'est ce qu'il à lui?? On peut pas être tranquilles un moment ici??"

Le barbier soupire, une fois de plus la lame de son rasoir claque, alors qu'il était à moins de deux mètres de La chimiste.

"Big mon gros... Fais patienter la dame pendant que je vais indiquer la sortie à notre bon Walker..."

Le dépressif fait demi tour, et se dirige vers le distributeur derrière lequel se tenait Texas. Rasoir en main il prend a partie le petit fils ou je ne sais quoi du super héros légendaire:

"... Toi tu sais jamais quand il faut s'arréter, mon grand... A moins d'avoir du C4 dans les poches, tu te tires d'ici et vite, la miss Linda est débordée, elle à pas besoin qu'on vienne en rajouter... Tu crois pas que t'en as déjà assez fait?? Tu crois vraiment que c'était digne d'un Texas machin que de laisser tomber le toubib avec la surcharge de boulot qu'il a, tout ça juste pour venir prendre un donuts? Je suis déçu... Vraiment déçu..."

"Ils veulent me buter,oui ... Bon vous vous pressez?"

Le coup de pied de Texas part sans prevenir, envoyant valser le rasoir d'Hermann qui se plante dans une des tables en formica du refectoire. Dans la foulée un talon de santiag lui défonce la machoire. Apparement pas encore satisfait, Texas lui délivre un coup de pied qui pourrait briser des os dans l'entre-jambe. Hermann tombe au sol, tordu de douleur.

Tu vois mon petit, l'inconvenient de se droguer c'est qu'on a plus de reflexes.

Dit il en lui ecrasant la main droite avec son talon comme on le ferait d'une tete de crotale dans le desert mojave.

Quelqu'un va t'il m'expliquer ce qui se passe dans cette cafeteria sans me menacer avec une arme, tranchante ou à feu ? Que diraient vos mamans si elles vous voyaient ?

Big reste pétrifié devant le spectacle accablant auquel il est entrain d'assister. Le barbier se fait laminer devant ses yeux et Big l'arme à la main vise mais n'ose pas tirer de peur de toucher son compagnon. Il n'a rien répondu quand on lui a demandé si c'était lui qui était à l'origine de la blessure par balle de Lisa. Maintenant le barbier est maîtrisé au sol et en plus désarmé. Il ne reste plus que Walker et linda. Putain bouge toi le cul Big, fait quelques chose.

"Bouge plus mon gros !"

Big le tient en joue et tourne la tête vers la brune.

"Non ce n'est pas vrai on ne veut pas te tuer Linda, je ne pourrai jamais te faire de mal !"

Puis au texan :

"Tu vas pas nous casser les couilles, toi aussi ?! Ouai c'est moi qui ait pété le genoux de c'tte pute, mais je visais les ovaires... Désolé, j'ai quelques petits problèmes avec mon nouveau joujou !"

Linda est au bord de l'hystérie, mais elle se retient.

"Non!! Big... Herman voulait me refaire la gueule façon picasso! Il voulait me tuer.. Tu allais le laisser faire!"

Elle se met à pleurer, elle ne comprend pas bien pourquoi, mais ça soulage.

Tordu de douleur, Herman articule quelques mots avec peine, à l'attention de Texas:

"... Ma mère... Elle aurait dit..."

*GNAP*


Le barbier vient d'agripper le mollet de son tortionnaire et d'y planter ses dents. Sa mâchoire le fait souffrir le martyr, mais l'amertume est plus forte, aussi serre-t-il de toutes ses forces. Il sent le jean du cow boy craquer sous ses dents, il sent ses canines s'enfoncer dans la viande... Bientôt, le goût du sang envahit sa bouche, il ne sait pas si c'est le siens ou celui de Texas, en tout cas ça lui déplait pas vraiment... Il y prend même goût... Mais... Mais c'est qu'il bande le salaud, malgré le coup qu'il s'est pris dans les burnes.

Le dépressif, tout en gardant le mollet dans les dents, tire la jambe encore intacte du justicier providentiel, pour l'attirer au sol avec lui. La douleur dans le mollet de Texas est terrible, de même que la douleur dans la mâchoire d'Herman. Les deux hommes sont au sol; dans un dernier effort, le barbier colle un coup de tête dans les gencives de Walker, puis épuisé, séché par la douleur et l'effort qu'il vient de faire, il se laisse rouler sur le côté, agrippe un donuts et le serre contre lui.

"... J'em... J'embarque ça pour Lisa... B... Big... Tu m'amènes voir Isaac s'teu plaît?... Linda... Tu me remet mon rasoir dans la poche?... Il a une valeur sentimentale... "

L'affreux tombe dans les pommes, inconcient, la bouche en sang et un beignet serré contre la poitrine.

Ta mere elle va poufoir te rafeter un dentier fale gaufiste !

Allongé sur le sol, Texas est encore sous le choc d'avoir été jeté à terre par le barbier.Le coup de boule dans les gencives a quelque peu dérangé son elocution. Un tel coup en traitre ne peut etre enseigné que dans les bases d'entrainement d'al quaeda! Roulant au sol, il se rapproche d'Hermann allongé et lui met son coude dans les gencives, provoquant un craquement de mauvaise augure. Puis, considerant le fait que Big est armé et pas lui, il se jette derriere le distributeur de boissons sans attendre qu'on lui colle une balle dans le fion.

Que faire ? Big a un flingue et un otage en la personne de Linda. Voila qui est difficile. Qu'aurait fait son grand pere dans un tel cas ? Derriere la machine, il entend la grossse respiration de Big et celle, sacadée, de Linda sur les nerfs. C'est alors que lui vient une idée: lui aussi est armé et il a un otage. Son arme, c'est le Karaté Walker, son otage c'est le barbier.

Se penchant hors de son couvert, il attrape la main d'herman evanoui et le tire à lui.

Biiiiig ? Tu m'entend F'est ton pote felui la ? La en fe moment, ve tiens fon petit doigt.

Un long et penible craquement se fait entendre. Texas vient de fracturer l'auriculaire du barbier.

T'as encore 9 pofibilités de lui eviter des souffrances inutiles, à ton pote. Et encore ve fuis cool, v'ai commenfé par la gaufe. Alors tu va ventiment donner ton flingue à Linda, qui va me l'apporter, et on fortira tous d'ifi faints et faufs, avec nos 39 doigts encore intacts.

Ooooh mais qu'est fe que ve vois la ? C'est un annulaire fa...

"Non Walker, je lâcherai pas mon flingue pour la seule et bonne raison que c'est comme si je te demandais de te couper les jambes. Je promets que je fera de mal a personne. Mais qui me garanti que une fois que j'aurai lâché ma pétoire tu vas pas me sauter dessus pour me foutre un hight kick du con. Alors non je ne lâcherai pas mon flingue !

Big ne menace pas Linda mais garde quand même un oeil sur elle. Il n'est pas question qu'il lâche son flingue ça c'est sûr ! D'abord parce que les armes apportent sexes, drogues et violences et puis parce que sinon il n’aura plus rien à se mettre entre les deux fesses, et il faut dire que ce gun est au diamètre parfait, mis à part la visée qui dépasse un peu et donc écorche. Mais ce n'est qu'un détail.

"C'est toi qui va m'écouter Walker ! Il va falloir que tu te calmes de suite ! Personne ne va tuer personne ! On a juste une petite affaire privée à régler dans la cafétéria !"

Un craquement sinistre repond à la reponse peu inspirée de Big.

Ve croyais que tu l'aimais pluf que fa ton copain, Big. Fa va lui manquer fa.

De toute fafon t'es foutu, et ton pote auffi, il a plein d'articulafions à briver, bien pluf que tu n'as de balles dans ton flingue.

Alors reflefis un peu, ve te donne deux minutes, le temps de reflefir a fe que ve fvais caffer au barbier qui lui fera plus mal qu'un doigt.

"...Aaargh... M... Maman... Je... je ferais plus de mal aux chatons, maman..."

Le fougueux barbier entrouvre les yeux, tiré de sa léthargie par la douleur à sa main gauche. Putain qu'est ce qu'il fout là, tout est vague, il voit Linda, dans un coin de la pièce en train de pleurer, il voit Big, s'exciter seul avec son flingue. Tout est trouble, il sent quelque chose sur son doigt, il tourne un peu la tête, c'est trouble, il voit ce sadique de Texas, qui joue avec ses doigts.

C'est drôle, il n'aurait jamais crû pouvoir plier les doigts de cette façon là, on en apprend des choses. Il sourit un peu, c'est drôle, cette manière cocasse qu'à son annulaire de se plier à l'envers, et l'auriculaire qui essaie de l'imiter, mais même cassé, il est tout de même moins souple... Herman voudrait bien lui dire qu'il ne sera jamais aussi souple que l'annulaire, et bisque bisque rage, mais il n'arrive pas à articuler, il sourit juste en regardant ses doigts.

Sa tête se relève encore vers Walker, il lui sourit à lui aussi, il se demande si le ranger est aussi souple que son auriculaire, qui lui même est bien moins souple que l'annulaire... Il vérifiera plus tard. Toujours souriant, il retire sa main. Il faut dire que son bourreau ne s'attendait pas à le voir réveillé si vite, et ne tenait donc pas si fermement que ça, on sait tous ici que Walker c'est un tendre, au fond...

C'est drôle comme tout est flou, il sent le donuts dans sa main droite, il n'hésitera pas à s'en servir, dommage, il voulait l'amener à Lisa à l'infirmerie, avant de l'étouffer avec un coussin pendant qu'elle se serait endormie. Le donuts vole, il vient s'écraser contre la joue de Walker.

Herman sourit toujours:

"...Ha...haha... hahaha... Il t'en reste... Beurff... Il t'en reste un peu sur la joue..."

Quelle habile diversion, maintenant le barbier roule mollement sur le coté, Walker est à découvert.

"... A toi Mastard..."

*Bang Bang*

Deux balles partent une se fiche dans le mur l'autre dans l'épaule de Texas. L'homme est projeté en arrière par la puissance de la balle. Putain de merde ! Il s'est pris une belle dérouillée. Le temps que Big réalise ce qu'il vient de faire et qu'il faut encore agir il pousse le Joystick de son fauteuil et arrive plein pot sur Texas à terre. Il lui passe sur le corps et arrête une roue motrice sur son ventre. Il sert les freins et remet les gaz.

*iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii*

Le pneu commence à tourner sur la peau de l'américain. De plus en plus vite. Des bous de peau brûlés commencent à sauter et une odeur de pneu couane emplis la pièce !


"Ahhhhh, Ahhhhh, Ahhhhhhhh !!!!

Putain de dieu, il manquait plus qu'un bon rodéo sauvage avec des burns pour faire mouiller les gonzesses. Oh Linda, Linda regarde comment il assure mon fauteuil !!! Une putain de douze cylindrée ma poule !

Arg, plus d'otage, plus de couvert, les negociations ont echoué. Coincé sous le fauteuil, Texas revoit en pensée son maitre (qui etait aussi son papa) lui delivrer de precieux conseils au pied de la cascade ou ils s'entrainaient. (enfin un poster de cascade dans la salle de sport). "Texas, trouve le point faible, et frappe ton ennemi la ou il ne s'y attend pas, alors la roue du destin te sera favorable, la roue du destin, la roue, la roue..."

LA ROUUUUUE !!!

Le visage crispé sous la terrible douleur, Texas reuni ses dernieres forces de Karateka et delivre un atemi sur le moyeu des roues du fauteuil que Big lui a imprudement decouvert en lui roulant dessus. Le moyeu cede, et entame une folle ronde, le mecanisme s'affole et le fauteuil de big s'ecroule sous le poid du mastodonte, sur le coté, envoyant big rouler au sol comme une boule de graisse moisie directement sur Herman. Definitivement inutilisable, le fauteuil roulant n'est plus que morceaux. Quand à Big, le voila au sol, sans moyen de locomotion.

Texas, lui, est dans un sale etat, le ventre defoncé encore plus que l'epaule, il pense que son grand papa devait etre un sacré heros pour avoir tenu si longtemps. Il ne doit sa survie qu'a ses abdos en beton, mais croise secretement les doigts pour que l'action s'arrete la, il a besoin de vacances.

HRP: changement de topic mais on reste dans la meme scene, tout de suite la suite...