Herman Barbier de l'Abri 6
Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 25/10/2006
| Sujet: chambre 13, dite: "du barbier" Mer 25 Oct - 1:13 | |
| "AAAAARGH PUTAIN PAS SUR LES POILS !!!" Ce matin là, ou cet après midi, ou peut être même ce soir, à vrai dire il n'en à aucune idée, Herman, le fameux barbier du Vault 6 s'éveille en sursaut et en sueur, à poil sur son lit dont les draps furent jadis d'un blanc immaculé. Il porte le regard sur le bas de son ventre... Ouf, ce n'était qu'un rêve...
En effet, la vieille concierge Maria Olivia Cruz ne lui à pas barbouillé les poils pubiens d'huile de jojoba pour les lui raser avec un horrible rasoir Wilkinson à deux lames, ce cauchemard n'était autre que le fruit de son imagination débordante... Tous ses poils sont là, rien n'est écorché... Un donut de la veille est encore embroché au bout de sa queue... Ces petits gâteaux n'ont jamais autant mérité l'appelation de beignet fourré...
Péniblement, notre vigoureux héros se redresse, empoigne pour tout déjeuner la gourde sur sa table de nuit. Il porte avidement le goulot à ses lèvres: rien n'en sort, le providentiel flacon est vide."Putain... Putain c'est pas vrai... Je croyais avoir... Je croyais avoir rechargé hier soir..." Oh pour sûr, Herman n'a pas TOTALEMENT perdu la raison, il avait bien rechargé sa gourde la veille, mais c'était sans compter sur ses crises de somnambulisme, qui, à l'instar de ses crises passagères d'autisme épileptique, se faisaient tout de même plus rares... Quoiqu'il en soit, il faut se lever, il faut s'habiller, il faut partir au travail, et tout cela, sans la moindre goutte d'alcool dans le sang... Herman le sent, ça va être une sale journée...
Les médicaments, où les a-t-il fourrés? Il n'en sait rien, il à du tout prendre dans la nuit, avec sa dernière gourde d'alcool a 90°, ce qui sans doute expliquerait la raison du mal de crâne et de l'haleine de chameau qu'il se paye... Faudra aller voir Isaac, lui pourra sans doute lui donner une nouvelle plaquette d'anti-dépresseurs, et qui sait, lui procurer du plaisir avec sa bouche peut-être... Guhuhuhuhu... Mais on s'égare.
L'intègre travailleur se laisse maintenant tomber au bord de son plumard. Affalé comme une merde, il se traine jusqu'au dossier de sa chaise, où sont posés ses vêtements, et commence à se vêtir tant bien que mal. Passe le T-shirt qui jadis fût d'un blanc éclatant, enfile le jean qui jadis fut noir propre, tout ça après avoir enfilé LE boxer top tendance a la mode (que nous ne décrirons pas ici), et le grand manteau noir maculé de tâches douteuses par dessous toute cette habile panoplie.
Aaaah ! La journée commence !"Bonjour Monsieur le MOOONDE !" L'infirmerie | |
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