Gros calibre

Salle du dirigeant

Vlad et Linda n'ont pas énormément de chemin à faire, la réserve est attenante à la salle du dirigeant.

Alors que Linda ouvre la voie, Vlad, les yeux rivés sur le cul de Linda qui se déhanche difficilement devant lui, sors son flingue de son étui et raye les murs étroits tout en marchant. Le bruit qui se diffuse dans l'étage est insoutenable, si strident que les propres vitres blindées de la bibliothèque en tremblent. Mais Vlad s'en contre-fout, il pense déjà à la prochaine occaz' qu'il aura de sauter la gamine.

Vlad se délecte, sa langue parcoure ses lèvres. Son esprit pervers est en action. A l'époque de l'avant-crash, il aurait prit vingt fois perpette pour ne serait-ce oser avoir de telles pensées.

Juste avant d'arriver à la porte de la réserve, il bouscule Linda qui va voler contre le mur.

"Dégage, prio aux hommes ma belle"

Vlad lève la main pour taper le code. Un instant il s'arrête et se retourne pour la dévisager. Elle est là, derrière lui, tremblante d'impatience à l'idée d'avoir sa propre arme.
Vlad se retiend.

"Attend poupée. T'es capable de nous fournir de la dope non ? Y'a moyen de me synthétiser une merde buvable digne de ce nom ? Franchement, de toi à moi, la seule chose qu'on trouve ici est carrément à chier. Me faudrait un truc qui fracasse vraiment. Tu t'sens capable ?"

Linda soupire d'impatience. Elle voulait régler çà au plus vite et voilà qu'il déblatérait des conneries inutiles.

"Ouvre cette porte bordel de merde, je veux mon flingue! la boite-à-idées ce sera après".

Il ne faut pas plus de 2s à Vlad pour réagir. Cette salope inversait les rôles. Elle oubliait qui il était et comment elle en était arrivée là.
Il la saisit par le bras et la repousse violemment au mur.

"Hey, oublie pas, p'tite salope qu'ici c'est moi qui choisit qui porte le flingue et qui se paluche. Tu me prends la tête encore une fois et la seule chose que je te permettrai de tenir entre les mains c'est la bite de tous les potes. C'est clair ?"

Le ton employé est tellement violent que Linda s'écroule. Vlad avait été plus que clair. Elle hoche la tête lentement tout en le fixant.

"Ok c'est bon. Mais je pense que je t'ai fait suffisement plaisir pour mériter mon flingue ! Et si tu veux ton petit lait..., moi je veux un flingue."

Vlad se radouci. Apparement elle était prête à prendre le risque de lui faire du chantage quitte à y laisser des plumes et quelques dents. Elle ignore la main qu'il lui tend et elle se relève avec une expression de douleur sur le visage.

"C'est bon je suis pas handicapée..."

Vlad sourit vraiment. Couillue la gamine. Il tape le code sur le pavé numérique. La porte s'ouvre avec un bruit d'air comprimée. Les guns sont là, tous alignés au mur, par terre et dans des armoires scellées. Vlad laisse passer Linda qui se précipite à l'intérieur.

"Vas-y cocotte, fais-toi plaisir"

Linda regarde chaque arme, glisse ses doigts collants de spermes et de bave sur les crosses alignées. Elle avait tant rêvé ce moment. Vlad voit la scène et réagit voyant Linda laisser des trainées blanchâtres sur chaque joujou.

"Putain mais enlève tes pattes dégeulasses, j't'ai dit d'avaler pas de semer merde"

Mais elle n'entend pas, elle est en pleine contemplation. Vlad la choppe par les cheveux et la tire en arrière.

"Salope encore mes flingues et çà va chier, garde ton foutre pour toi j'ai dit"

Le choc surprend Linda qui réagit rapidement. Elle plisse les yeux et par reflexe met ses mains sur celle qui tient ses cheveux.

"Me touche plus j'ai dit!"
La position est inconfortable, elle articule difficilement. Mais à son grand étonnement, son souhait est accordé. Vlad la lache d'un coup, reculant vers la porte et regardant sa main poisseuse avec dégout.

"putain mais elle m'a mit du foutre partout cette conne. J'vais te buter"

Il s'essuit rapidement sur son T-shirt et saute sur Linda. Il lui attrape la tête et la cogne sauvagement sur le rebord d'une armoire. Sous le choc, le tiroir s'ouvre, envoyant valdinguer des centaines de munitions au sol. Mais vlad n'en reste pas là. Elle venait de l'humilier gravement.
il fallait trouver une punition qui le soulagerait. Vlad l'attrape par un pied et l'attire en dehors de la réserve. C'est une Linda totalement stone qui se retrouve trainée au sol vers les escaliers.

"Désolé ma puce mais y'a un changement de programme, c'est pas aujourd'hui que t'auras c'que tu cherches."

Le ton de la voix indique que l'esprit sadique de Vlad est en ébulition, elle allait dérouiller.
Il referme la réserve brusquement, défonce la porte des escaliers et entreprend de remonter à l'étage supérieur suivit de Linda dont le front cogne chaque marche.

Chambres

Chambre 17

Vlad déboule dans la pièce. Les munitions trainent toujours au sol. Une trainée de sang coagule là où le front de Linda a embrassé le béton.
Vlad s'en contrefout, il est là pour autre chose. Il se dirige vers une armoire et tape le code sur le pavé numérique. Une voix métallique se fait entendre.

*Code erroné*

Vlad fronce les sourcils. C'est lui qui avait implanté le code d'accès à cette putain de boite. Il retape le code. La même voix se fait entendre.

*Code erroné*

Putain de merde.Vlad peste. Encore un mauvais code et l'armoire se retrouvait scellée pour de bon. Il fallait à tout prix qu'il l'ouvre. Il retente sa chance en tappant des numéros au hasard.

*Code erroné. Mise sous scellé. Pour toute réclamation, s'adresser au dirigeant*

Putain. Cette fois il hurle. Il balance des coups de pieds à briser un parpain sur la porte mais rien n'y fait. Il sort son pistolet de son holster et pointe le canon sur la porte.

"Sésame ouvre-toi" La phrase est dite sans malice. Il savait que les balles perforantes allaient jouer leur fonction mais cela risquait d'abimer ce qu'il recherchait.

Blam Blam Blam. Trois flammes surgissent de la gueule du canon. Le recul est impressionnant. La première balle ricoche sur la porte et va se figer dans une caisse de douille d'obus. Il s'était toujours demandé ce que çà foutait là çà. La deuxième balle perfore la porte sans grand succès. La troisième atteint le pavé numérique qui se court-circuite dans une gerbe d'arcs électriques.

"Code accepté" Cette fois la voix semble moins sarcastique, limite suppliante.

Vlad ouvre la double porte d'une tonne et marque un arrêt devant ce qu'il appelle son jardin secret. Il attrape rapidement un gilet pare-balle et l'enfile bonnant-malant. Il avise le reste des possessions, bates de base-ball, corde de piano, couteaux de toutes tailles.Inutile tout çà. Une caisse notamment retiend son attention. Le couvercle est abaissé mais Vlad sait ce qu'elle contient. Malheureusement il lui faudrait ses deux mains. Comment pourrait-il tronçoner avec une seule main ? Cà le fait pas. Il se ravise. Il allait fermer la porte quand sur un coup de tête il revient en arrière et choppe un deuxième gilet et un taser. Sans un mot il referme aussi soigneusement que possible l'armoire.
La sécurité explosée ne sert plus à grand chose. Il note mentalement de revenir réparer çà.

il referme la réserve et part en courant vers la salle multimédia où Linda et les tarés l'attendent.

Salle multimédia