Comme dans Commando avec Schwarzenegger

Toujours boîtant et nu, le buste parsemé de débris pointus, Ziggy s'approche de la porte, et, vérifiant que personne ne l'épie, compose le code secret qui donne l'ouverture.

Alors, ouvrant plusieurs casiers, il reproduit une scène d'un film qu'il adore, quand ce cher Schwarzy, son idole de jeunesse, débarque sur une petite plage avec dans son zodiac de quoi armer toute une colonne d'infanterie, et qu'il s'équipe, à grand renforts de sangles, de holsters et de bandouillères, des armes à plus savoir qu'en foutre.

Ta-tatatata-tatatata-tatataaaa... Ta ! tatatata-tatatata...

Produisant comme il peut une musique militaire avec la bouche, Ziggy enfile une ceinture, deux bandouillères croisées chargées de cartouches rouges, un, deux, trois pistolets à sa ceinture alourdie, et ramasse pour finir un gros fusil à pompe, une de ces saloperies que les gardes du dirigeant n'osaient même pas sortir tant le recul défonce l'épaule, et que lui même n'a essayé qu'une fois, mais donne grave de l'allure.
Maintenant le "chef" se voit comme un rambo, et un public fort heureusement absent verrait en lui un rambo sur le retour, la gueule pointillée par les éclats de verre, la saignée de chaque bras nécrosée par la drogue, ventripotant et nu.

Mais son plan est génial. Il prend un pistolet du même modèle que lui a pris Spencer, le vide de ses cartouches à la va-vite sur le carrelage, et retourne en courant vers la bibliothèque, n'oubliant pas, toutefois, de fermer derrière lui la porte de la pièce.

Comme dans Commando avec Schwarzenegger Icon_arr

(centre multimedia)